SAUPLIMOR
A certaines périodes de l’année, les chalutiers artisans du port de
Boulogne sur mer ont l’autorisation de pêcher dans la bande côtière des
trois milles où certaines espèces de poissons se regroupent en abondance.
A cette occasion, ils capturent entre autres des juvéniles de plie et morue.
Ces poissons en dessous de la taille marchande sont rejetés morts à la mer.
Le Comité Local des Pêches Maritimes Pas-de-Calais-Picardie, en
collaboration avec IFREMER propose de développer un dispositif sélectif
capable d’effectuer un tri, durant l’action de pêche, entre les poissons de
petite taille et ceux de taille commerciale. Afin de diminuer les captures de
juvéniles et ainsi améliorer le diagramme d’exploitation de la ressource.
Pour qu’un tel dispositif soit accepté par la profession, il est indispensable
que celui-ci n’engendre pas trop de surcroît de travail dans sa mise en
oeuvre ni ne provoque de perte d’exploitation notable par l’échappement
d’individus de taille marchande.
Pour télécharger les différents rapports:
Date de réalisation: 1999-2001.
Partenariat: Ifremer, CLPMEM Pas-de-Calais-Picardie.
Essai d'un chalut avec fenêtre à mailles carrées en mer du Nord
En raison de l’état précaire du stock de cabillaud de mer du Nord et
Ouest-Ecosse, la Commission européenne a depuis la fin de l’almée
2000 pris un certain nombre de mesures afin d’aider à la reconstitution
de ces stocks.
Les premières mesures d’urgence ont comporté une diminution
importante du TAC de cabillaud pour l’année 2001 et en des mesures
techniques applicables aux pêcheries ciblant cette espèce.
C’est dans ce contexte que les pêcheurs français les plus concernés, à
savoir au premier chef ceux rattachés au Comité Régional des Pêches
Maritimes du Nord/Pas-de-Calais/Picardie, opposés à toute
augmentation de maillage mais plus favorables à l’adoption d’un
dispositif sélectif, ont souhaité organiser au plus vite des essais
techniques afin d’en évaluer les effets
Pour télécharger le rapport:
Date de réalisation: 2001.
Partenariat: Ifremer, CRPMEM Nord-Pas-de-Calais/Picardie.
Le rouget barbet de roche en Manche orientale et mer du Nord
En 1998, les chalutiers boulonnais ont débarqué à Boulogne sur mer 60% des prises nationales en rougets barbets de roche (1 975 t., source : Ofimer). De plus, selon les années, 60 à 80% des débarquements français proviennent de la Manche orientale. Pourtant, cette espèce en Manche et mer du Nord n’a été que très peu étudiée. Seuls des travaux multispécifiques sur les flottilles artisanales (Ulrich, 2000), des résultats de campagnes d’évaluations des ressources (Carpentier & Coppin, 2000), et des ouvrages de synthèse (Dunn, 1999; Forest, 2001 ; Suquet & Ruyet, 2001) ont abordé cette espèce dans cette zone géographique. A l’inverse, cette espèce a été souvent étudiée dans le bassin méditerranéen, et sur la côte atlantique en particulier le golfe de Gascogne qui sont des zones d’exploitation plus anciennes que la Manche et la mer du Nord pour le rouget barbet.
Cette étude a été mise en place entre les professionnels de la pêche et les scientifiques de l’Ifremer dans un souci commun de connaissances et de compréhension de cette espèce en Manche et mer du Nord, de façon à optimiser l’évaluation de cette ressource à un niveau régional, national puis européen pour une exploitation durable de ce poisson.
Ce travail se compose en cinq parties avec tout d’abord une synthèse des connaissances sur le rouget barbet de roche. La deuxième partie décrit sa biologie, et en particulier sa croissance et sa reproduction en Manche et mer du Nord. Puis sont étudiées d’une part sa répartition spatiale et d’autre part, ses interactions avec son environnement qui caractérise son habitat. La cinquième partie est une préparation et une analyse de toutes les données françaises en Manche et mer du Nord pour une évaluation de stock.
Pour télécharger le rapport:
Date de réalisation: 2005.
Partenariat: Ifremer, CRPMEM Nord-Pas-de-Calais/Picardie.
Financement: Région Nord-Pas de Calais, Conseil régional de Picardie, CRPMEM Nord-Pas-de-Calais/Picardie, IFOP
SELECMER
D’une part, la Commission demande aux Etats membres d’agir pour améliorer la sélectivité de certains engins (Point 9 – annexe III règlement 40/2008) :
« 9.1 En mer du Nord, les Etats membres entreprennent en 2008 les essais et les expériences nécessaires à l’adaptation des chaluts, sennes danoises et engins similaires d’un maillage égal ou supérieur à 80mm et inférieur à 90mm, afin de réduire les rejets de merlan de 30% au moins. »
Ce règlement concerne près d’une centaine de chalutiers de pêche artisanale en Basse-Normandie, Haute-Normandie et Nord-Pas-de-Calais. Ces navires exercent des activités de pêche multispécifique en Manche et/ou en Mer du Nord. Certains navires pêchant en mer du Nord sont déjà équipés d’un panneau à mailles carrées de 80mm dans le cadre du plan cabillaud (règlement CE n°2056/2001 – panneau défini à l’article 7 paragraphes 2 et 3 du règlement 850/98).
D’autre part, les professionnels sont conscients de la nécessité de travailler à améliorer la sélectivité de leurs engins de pêche afin de réduire les captures involontaires de poissons immatures. Des études ont déjà été menées en particulier sur la sauvegarde des juvéniles de plie et de morue dans le détroit du Pas-de-Calais ainsi que sur des essais de fenêtre à mailles carrées sur un chalut en mer du Nord.
Pour télécharger le rapport:
Date de réalisation: 2008-2009.
Partenariat: Ifremer, CRPMEM Nord-Pas-de-Calais/Picardie.
Financement: FEP, DPMA
SELECCAB
Le point 5 bis 5 de l’annexe III du règlement (CE) n° 43/2009 du conseil du 16 janvier 2009 stipule que « lorsqu’un Etat membre a utilisé, à tout moment avant le 15 novembre 2009, son quota de cabillaud jusqu’à hauteur de 90 %, tous ses navires visés au point 5 bis 1. qui utilisent des engins dont le maillage est de 80 mm ou plus, à l’exception des navires utilisant des sennes danoises, sont tenus d’utiliser pour le reste de l’année l’engin de pêche décrit à l’appendice 4 de la présente annexe ou tout autre engin dont les attributs techniques permettent des taux similaires de capture de cabillaud, comme le confirme le CSTEP. »
Les chalutiers de pêche artisans et hauturiers en Nord – Pas Calais travaillent en mer du Nord et dans le Skagerrak. Suite à l’entrée en vigueur du règlement précédemment cité, ils souhaitent améliorer la sélectivité de leur engin de pêche afin de limiter au maximum les prises accessoires de cabillaud et disposer d’un engin permettant des taux de captures de cabillaud similaires à ceux de l’engin décrit à l’annexe III du règlement (CE) n° 43/2009. C’est pourquoi, le CRPMEM dépose ce projet intitulé SELECCAB artisans et SELECCAB hauturier, associant étroitement les professionnels et les scientifiques à la conception, à l’expérimentation en mer et à la réalisation d’un chalut plus sélectif.
Pour télécharger le rapport:
Date de réalisation: 2009-2010.
Partenariat: Ifremer, CRPMEM Nord-Pas-de-Calais/Picardie.
Financement: FEP, DPMA
Repeuplement anguilles
Le repeuplement est en fait un transfert des jeunes anguilles, les civelles, des zones estuariennes vers les sites d’accueil, les habitats les plus favorables.
Ce transfert, fruit d’une étroite coopération entre pêcheurs, mareyeurs, scientifiques et services de l’État évite les mortalités liées à la migration. En activant des zones aux sources de mortalité réduite, le repeuplement doit permettre un bénéfice supérieur à la colonisation naturelle. Le but est de contribuer à augmenter le nombre de géniteurs sains qui regagnent la mer, le temps que les milieux et la qualité de l’eau soient restaurés. Le repeuplement, qui est pratiqué depuis des décennies dans les pays du nord de l’Europe, est accompagné d’un suivi scientifique rigoureux en France.
Pour en savoir plus, cliquer ici.
Date de réalisation: 2010-aujourd’hui
Partenariat: CRPMEM Hauts-de-France, ARA FRANCE
Financement: Etat, ARA France, CRPMEM Hauts-de-France
SELECFISH
Après Sélecmer et Séleccab, continuer les travaux d’amélioration de la sélectivité des chalutiers de la région Nord-Pas-de-Calais – Picardie. L’objectif est de poursuivre les essais de grille sélective associée à une fenêtre à mailles carrées et de tester le cylindre à mailles carrées. Ces essais seront réalisés à bord de chalutiers de 20 – 25 m et de 16 – 20 m et plusieurs configurations testées dont les fenêtres à mailles carrées avec maillage de 50 et 60 mm.
Pour voir la vidéo, cliquez ici.
Pour télécharger le rapport:
- rapport ;
- Fiche de synthèse outils Sélectifs à disposition des chalutiers inférieurs à
18 m de Manche Est et Mer du Nord - Fiche de synthèse outils Sélectifs à disposition des chalutiers supérieurs à
18 m de Manche Est et Mer du Nord.
Date de réalisation: 2013-2014
Partenariat: Ifremer, CRPMEM Nord-Pas-de-Calais/Picardie.
Financement: FFP, Etat, Région Nord-Pas de Calais
EODE
Ce rapport constitue la synthèse des travaux réalisés dans le cadre du programme
expérimental EODE, à l’initiative des professionnels de la pêche maritime. Cette
Expérimentation de l’Obligation de DEbarquement consiste à mettre en œuvre, en conditions
réelles, l’obligation de débarquement (OD) introduite en décembre 2013 par le règlement de
base de la PCP. La soixantaine de marées analysées (450 opérations de pêche à bord d’un
chalutier de fond artisan de plus de 18 mètres, 199 à bord de deux chalutiers de moins de 18
mètres) ainsi que les essais de valorisation des captures non désirées sous quotas à terre
avaient pour objectif de décrire l’impact de l’OD sur la filière halieutique, avant d’identifier
des stratégies et des solutions techniques pour s’adapter à cette nouvelle réglementation.
Pour voir la vidéo, cliquer ici.
Pour télécharger le rapport:
Date de réalisation: 2014-2016
Partenariat: Ifremer, CRPMEM Nord-Pas-de-Calais/Picardie, PFI Nouvelles vagues, CNPMEM, Pôle Aquimer, OP CME, OP FROM NORD, Port Boulogne-Calais, COPALIS, IMP
Financement: FFP, Région Nord-Pas de Calais
DYSTRETE
Depuis deux décennies, le rouget barbet de roche est devenu une espèce économiquement importante pour les flottilles de chalutiers opérant en Manche Est et Sud de la Mer du Nord. Malgré cette exploitation conséquente partagée entre plusieurs pays, il n’existe pas encore d’évaluation analytique des stocks. Des études préliminaires ont montré que le rouget barbet se divise en deux stocks, l’un au sud dans le Golfe de Gascogne, et l’autre au nord, depuis la Mer du Nord jusqu’à la Manche Est et Ouest, où il commence à se mélanger au stock sud.
D’ici la fin de l’année 2014, une première tentative d’évaluation analytique du stock nord de rouget barbet de roche devrait avoir lieu par un groupe d’experts du CIEM (Conseil International pour l’Exploration de la Mer). Cette évaluation devra se baser sur les indices de recrutement et d’abondance issus des campagnes scientifiques, sur les débarquements internationaux et sur les structures en âge et en taille des débarquements, et permettra de situer les niveaux d’exploitation actuels par rapport aux points de référence relatifs à l’exploitation durable des stocks.
Dans ce contexte, les objectifs de ce projet réunissant IFREMER et CRPMEM sont d’utiliser les données existantes pour permettre la réalisation d’une évaluation analytique du stock nord de rouget barbet, et d’améliorer les connaissances relatives à ce stock de façon à mieux comprendre ses dynamiques spatio-temporelles (et notamment ses grandes fluctuations) et à terme pouvoir exploiter et gérer cette espèce de façon durable.
La première phase du projet s’attachera à valoriser les données existantes pour permettre l’évaluation analytique des stocks, dès 2014 mais également dans les années qui suivent. Une intercalibarion entre deux campagnes est ainsi envisagée afin de pérenniser la série temporelle des indices de recrutement et d’abondance utilisée par le groupe du CIEM. La deuxième phase se concentrera sur l’analyse de la distribution du rouget barbet et sur l’identification des déterminants de sa dynamique spatio-temporelle. Enfin, la dernière phase du projet consistera en la définition de scénarios de gestion durable du rouget barbet intégrant la variabilité de la distribution du stock analysée précédemment ainsi que les variabilités spatio-temporelles de son exploitation.
Date de réalisation: 2014-2017
Partenariat: Ifremer, CRPMEM Hauts-de-France
Financement: FFP, Ifremer
SMAC
La sole commune (Solea solea) fait partie des espèces commerciales majeures de la Manche Est. Le projet SMAC porté par l’Ifremer, a démarré en Décembre 2015 dans un contexte de baisses successives du Total Autorisé de Captures (TAC) à partir de 2013. Il est le fruit de discussions entre scientifiques de l’Ifremer et représentants de la pêche, à l’occasion des concertations organisées par le CNPMEM et la DPMA, au sujet des mesures de gestion supplémentaires à mettre en œuvre pour protéger ce stock. Les travaux menés dans le cadre du projet SMAC ont visé à améliorer les connaissances biologiques et écologiques sur le stock de sole de Manche Est, et à les intégrer dans des modèles d’évaluation de stock et de stratégies de gestion.
Pour télécharger le rapport:
Date de réalisation: 2016-2021
Partenariat: Ifremer, CRPMEM Hauts-de-France, CRPMEM Haute-Normandie, CRPMEM Basse-Normandie, Agrocampus Ouest, BOREA, OP CME, OPBN, OP FROM NORD.
Financement: FFP, Etat, Régions Hauts-de-France et Normandie
VARITROPH
La gestion actuelle des pêcheries, de par son objectif de mettre une œuvre une vision écosystémique requiert la connaissance poussées des interactions qui structurent le fonctionnement de l’écosystème, et notamment les interactions trophiques.
Dans la zone Manche Mer du Nord, les connaissances sur les principales espèces exploitées sont issues des campagnes halieutiques, organisées aux trimestres 1 (IBTS) et 3 (CGFS). Or, il est reconnu que pour de nombreuses espèces, il existe des variations saisonnières importantes de l’alimentation. De nombreuses espèces ont également une variation de leur alimentation au fil de leur vie (variation ontogénique). Dans les deux cas, ces variations sont liées à des différences d’accessibilité ou de disponibilité des proies, et également des besoins différents, par exemple avant ou pendant la période de reproduction. L’échantillonnage actuel ne permet donc pas de prendre en compte la totalité de cette variabilité. Par ailleurs, il existe un certain nombre d’espèces pour lesquelles les données sont nettement insuffisantes. Ces manques peuvent s’avérer problématiques, par exemple pour la mise en place des modèles multispécifiques tels que ceux utilisés par les équipes du laboratoire HMMN.Un effort certain de collecte de données biologiques concernant l’alimentation est donc nécessaire afin de mieux gérer leur exploitation.
Historiquement, l’écologie trophique des poissons est appréhendée par l’analyse des contenus stomacaux. Cette technique se base sur la détermination, la mesure et le décompte des proies retrouvées dans l’estomac des poissons. Le premier objectif de ce projet vise donc à exploiter les poissons déjà collectés chaque trimestre dans le cadre de la DCF pour la documentation des paramètres biologiques. L’échantillonnage large effectué dans ce cadre permettra de disposer de données actualisées et robustes sur les principales espèces d’intérêt halieutiques, et de combler les manques de connaissances évoquées ci-dessus. Plusieurs classes de taille sont collectées durant ces échantillonnages, ce qui permettra par ailleurs de bien prendre en compte la variabilité ontogénique de l’alimentation.
Cependant, de nombreux travaux ont montré les limites des contenus stomacaux, qui sont considérés comme apportant une vision « instantanée » et partiellement faussée de l’alimentation, les proies observées étant celles consommées peu de temps avant la capture, et dont la digestion est la plus longue. A ce titre, l’utilisation couplée des isotopes stables du carbone et de l’azote est un outil puissant pour l’analyse des relations trophiques. Cette technique se base sur le fait que la composition isotopique naturelle de l’alimentation est « enregistrée » dans les tissus d’un poisson. Par opposition aux contenus stomacaux qui informent sur les proies consommées dans les heures précédant la capture, les ratios isotopiques nécessitent un temps d’intégration, liée à la digestion de l’alimentation et à l’utilisation des nutriments ainsi obtenus pour synthétiser de nouveaux tissus. La vitesse de synthèse et le métabolisme de chaque tissu conditionnent le temps nécessaire à l’intégration de la signature isotopique de l’alimentation. En complément de l’analyse de l’alimentation « instantanée », il est donc intéressant d’analyser en parallèle les signatures isotopiques dans plusieurs tissus ayant des temps de synthèse plus ou moins rapide, afin de caractériser l’écologie trophique d’un poisson à court, moyen et long terme. Cette approche a notamment permis de mettre en évidence des changements rapides d’alimentation, détectés par une évolution de la signature des tissus à temps d’intégration court alors que les tissus à temps d’intégration plus long ne variaient pas.
Le deuxième objectif de ce projet vise donc à utiliser une approche combinant les analyses isotopiques dans plusieurs tissus (muscle, foie, colonne vertébrale) et ou plusieurs composés (acides aminés) afin de mieux caractériser les variations temporelles des paramètres trophiques. Ce deuxième volet, plus théorique, permettra notamment de s’interroger sur les différences de visions des paramètres trophiques liés à l’utilisation d’une méthode plutôt qu’une autre.
Date de réalisation: 2017-2020
Partenariat: Ifremer, CRPMEM Hauts-de-France
Financement: FEAMP, Etat, FFP.
ARPNOR
Analyser les risques de dégradation des habitats des sites Natura 2000 et proposer des mesures en Manche – mer du Nord.
Date de réalisation: 2016-2019
Partenariat: AFB, CRPMEM Hauts-de-France, CRPMEM Normandie.
Financement: FEAMP, Etat.
Acquisition d'un véhicule tout terrain pour la surveillance des gisements naturels
Acquisition par le CRPMEM Hauts-de-France d’un véhicule tout terrain nécessaire à la réalisation des fonctions de surveillance et de contrôle des gardes de pêche recrutés par le CRPMEM.
Date de réalisation: 2017
Partenariat: CRPMEM Hauts-de-France
Financement: Union Européenne (FEAMP), Région Hauts-de-France, CRPMEM Hauts-de-France
COP-ReDOp-VALPENA
Sur la base des travaux réalisés par le GIS VALPENA, l’objectif du projet COP-VALPENA (2018-2022) est de COnsolider les approches méthodologiques et outils développés par le GIS via un accroissement de la capacité de travail, et ce faisant de Pérenniser un partenariat entre scientifiques et pêcheurs d’ores et déjà reconnu d’intérêt à l’échelle nationale. Ce projet s’inscrit donc en appui/support du GIS-VALPENA dans la perspective de contribuer aux réflexions portant sur les mesures d’adaptations spatiales pour soutenir la compétitivité et viabilité des flottilles de pêche, dans un contexte accru de partage et d’aménagement de l’espace maritime (ex. planification spatiale marine/maritime).
Dans la continuité, l’objectif du projet ReDOp-VALPENA (2021-2023) est de viser le Renforcement et des Développements Opérationnels en appui des travaux du GIS.
Date de réalisation: 2018-2022 (COP-VALPENA) et 2021-2023 (ReDOp-VALPENA)
Partenariat: Université de Nantes, CRPMEM Hauts-de-France, CRPMEM Normandie, CRPMEM Bretagne, COREPEM, CDPMEM Charente-Maritime, CRPMEM PACA
Financement: FEAMP, Etat.
Voyage d'étude à Granville
Confrontés depuis plusieurs années à des problèmes de ressource en soles de nombreux pêcheurs se convertissent au métier du casier ciblant surtout le bulot et les gros crustacés. C’est le cas des fileyeurs de Manche Est devenus pour partie « bulotiers » ou « caseyeurs à crustacés ». Face à ces nouvelles techniques de pêche il est nécessaire de développer un encadrement et des bonnes pratiques pour permettre une gestion durable et une bonne commercialisation des produits.
Les assises de la pêche se tiennent en 2019 dans le port de Granville, en Normandie. Or, Granville est le premier port européen pour la pêche des bulots, générant une cinquantaine d’emplois sur les bateaux. Un travail considérable a été réalisé pour permettre à la fois une gestion durable de la ressource et une valorisation du produit. En 2009, la création d’un logo Baie de Granville, par la CCI Ouest Normandie a été la première étape pour mieux identifier la production locale. En 2019, l’obtention d’une Indication Géographique Protégée (IGP) est venu reconnaitre la qualité du Bulot de la Baie de Granville et du savoir-faire de la filière, depuis sa pêche quotidienne jusqu’à sa commercialisation
De même, la pêcherie de homard dans le Cotentin est certifiée « Pêche Durable MSC » depuis 2011
L’organisation d’un voyage sur trois jours permettraient aux professionnels qui le souhaitent et aux différents acteurs de Boulogne-sur-Mer concernés par le sujet de rencontrer les différents acteurs qui ont permis cette gestion et cette valorisation et d’échanger avec eux sur les bonnes pratiques à mettre en place sur Boulogne-sur-Mer.
Date de réalisation: 2019
Partenariat: CRPMEM Hauts-de-France
Financement: Union Européenne (FEAMP), Région Hauts-de-France, CRPMEM Hauts-de-France
EBAMOB
L’objectif de se projet est d’équiper les bateaux volontaires en région Hauts-de-France en balise individuelle dite « homme à la mer » (Man Over Board), conforme à la Directive 2014/53/UE et qui devra posséder les fonctions AIS et ASN avec un numéro d’identification porté sur la licence radioélectrique. La balise devra se déclencher manuellement ou automatiquement et s’arrêter manuellement.
Date de réalisation: 2019
Partenariat: CRPMEM Hauts-de-France
Financement: FFP
MECANOR²
Confrontés depuis plusieurs années à des problèmes de ressources en sole, notamment en Manche-Est, de nombreux pêcheurs se convertissent au métier du casier ciblant surtout le bulot et les gros crustacés. C’est le cas des fileyeurs des Hauts-de-France devenus pour partie « bulotiers » ou « caseyeurs à crustacés ». Ils craignent aujourd’hui une pression de pêche trop importante sur ces nouvelles espèces. Dans le même temps, les caseyeurs normands s’inquiètent de l’état de ces ressources.
Sur un principe de précaution, le CRPMEM Hauts-de-France a pris des mesures techniques concernant le bulot en 2011 et les crustacés en 2019. Le CRPMEM Normandie fait évoluer régulièrement ses mesures de gestion, qui, toutefois manquent d’homogénéité à l’intérieur de la même unité de gestion. Chaque structure professionnelle prend les décisions qui lui semblent la meilleure. Aussi, une évaluation de ces ressources à plus grande échelle s’avère nécessaire afin de converger vers des mesures d’encadrement appropriées.
En Normandie, le projet ESHANO (FEAMP Mes. 28) qui se termine en juin 2019, a permis de développer différents types de suivis, en partie sur les deux espèces que sont le bulot et le homard. Différentes méthodes de collectes de données ont été mises en œuvre, en fonction des problématiques abordées. Elles ont permis de fournir plusieurs indicateurs halieutiques de premier niveau et de détecter également les limites ou inefficacité de certains d’entre eux. Ce programme se termine en juin 2019.
Dans ce contexte, il apparait pertinent qu’un nouveau projet soit développé afin d’approfondir les connaissances et expériences acquises dans le cadre du projet ESHANO et ce, à l’échelle de la façade Manche-Est / Mer du Nord (Cherbourg-Dunkerque, zones CIEM VIId et IVc). Ce partage de connaissance permettra de mettre en place des méthodes d’acquisition de données communes en vue de créer un modèle d’évaluation spécifique à la pêche aux casiers. Les professionnels concernés pourront ainsi avoir l’assurance que les modalités de gestion mises en place permettront un développement durable de leurs activités.
Ce projet sera réalisé en partenariat entre le CRPMEM Hauts-de-France, le CRPMEM Normandie, l’Ifremer Port-en-Bessin, le SMEL et l’Université de Caen.
Pour voir la vidéo, cliquez ici.
Pour télécharger le rapport:
Date de réalisation: 2020-2023
Partenariat: Ifremer, CRPMEM Hauts-de-France, CRPMEM Normandie, SMEL, Université de Caen
Financement: FEAMP, Etat, FFP.
SOLACE
Le CRPMEM a été contacté par la station marine de Wimereux pour être partenaire d’un projet FEAMP Mesure 40. Il s’agit du projet SOLACE : réSilience de la mOuLe commune Mytilus edulis aux perturbations ClimatiquEs et anthropiques dans le Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale (AMP). Le projet est planifié du 1er novembre 2020 au 30 avril 2022, avec pour partenaire la station marine de Wimereux, le MNHN, le CRPMEM Hauts-de-France, le CRC et le Parc Marin.
Date de réalisation: 2020-2023
Partenariat: UMR8187 Laboratoire Océanologie et Géosciences – Université de Lille, FRE2030 Biologie des Organismes et Ecosystèmes Aquatiques, CRPMEM Hauts-de-France, Comité Régional de la Conchyliculture et de l’Office Français de la Biodiversité
Financement: FEAMP, Etat.
Structurer la communication des filières pêche en Hauts-de-France
La pêche professionnelle est régulièrement la cible d’ONG qui bénéficient d’un relais important auprès des médias régionaux et nationaux, que ce soit la presse écrite, radio, télévisuelle ou sur les réseaux sociaux. Pourtant, depuis plus de 20 ans, les pêcheurs professionnels, via le CRPMEM Hauts-de-France et les organisations de producteurs, s’impliquent dans des projets pour améliorer leurs pratiques (projets en termes de sélectivités des engins de pêche, de réduction des déchets, d’économie d’énergie, d’amélioration de la connaissance de la ressource halieutique). Ces projets sont souvent accompagnés d’un volet communication mais qui n’est mis en place qu’à la fin du projet.
L’objectif de ce projet est de réaliser un travail de fond à la fois à destination des journalistes et à destination du consommateur. Pour cela, plusieurs actions ont été prévues :
- Mettre en place des moyens de communication : organiser et participer à des événements marquants, développer des partenariats, mettre en place des vidéos promotionnelles des différents segments de la pêche des Hauts-de-France (hauturière, chalutiers, fileyeurs, coquillards, civellier, pêcheurs à pied).
- Animer les supports de communication (création de comptes sur les réseaux sociaux, mise en place d’un nouveau site internet)
- Rédiger des articles, communiqués/dossiers de presse
- Organiser la communication de crise
- Entretenir un réseau
Pour voir les vidéos, cliquez ici.
Date de réalisation: 2020-2022
Partenariat: CRPMEM Hauts-de-France
Financement: Union Européenne (FEAMP), Région Hauts-de-France, CRPMEM Hauts-de-France
Valorisation de la vente directe
Ce projet a pour objet de valoriser la vente directe (B2C) et d’accentuer la communication autour des aubettes des villes de Dunkerque, Calais, Boulogne-sur-Mer, Etaples-sur-Mer et Le Crotoy. D’autres points de vente tenus par des professionnels de la pêche embarquée ou à pied sont également concernés.
C’est une démarche qui vise à fédérer les pêcheurs, à créer une identité « Hauts-de-France », s’assurer que les 190 km de littoral soient représentés au travers des navires, des professionnels de la filière, des engins de pêche utilisés, la ressource halieutique, le tout en valorisant le patrimoine maritime de notre région.
Le projet aura un impact positif à la fois auprès des professionnels mais également auprès du consommateur, qui sera sensibilisé sur l’origine des produits, sur les qualités gustatives et environnementales. Le projet permettra en effet de mettre l’accent sur la traçabilité, la saisonnalité, le tout au meilleur rapport qualité prix.
Date de réalisation: 2021-2022
Partenariat: CRPMEM Hauts-de-France
Financement: Union Européenne (FEAMP), Région Hauts-de-France, CRPMEM Hauts-de-France
SCANCAZ
La cohabitation entre les différents métiers de la pêche en mer est parfois difficile. La présence du premier port de pêche de France dans le détroit du Pas-de-Calais accentue cette problématique : un grand nombre de navires de pêche travaillent dans un espace restreint et fortement contraint.
Ainsi, il n’est pas rare que des navires pratiquant les arts dormants (filets, casiers) perdent du matériel de pêche en mer avec le passage des navires pratiquant les arts trainants (chaluts, senne). Malgré la mise en place d’un forum d’échanges et la mise à disposition des numéros de portable de l’ensemble des navires, la communication entre les bateaux reste difficile. En cause : les coordonnées géographiques, parfois nombreuses, à entrer dans les ordinateurs à bord des navires.
Pour accompagner au mieux les professionnels de la pêche, le CRPMEM Hauts-de-France a monté un projet visant à créer une application géolocalisée totalement innovante ! Initié dans le cadre de l’OCEAN HACKATHON de 2019, auquel le CRPMEM avait participé à travers l’écriture d’un défi, et financé sur des fonds européens (FEAMP) et de la Région Hauts-de-France, par le biais du GALPA Littoral Opale, elle permet aux navires de mettre en ligne, rapidement, les positions de leurs casiers et de leurs filets depuis leur téléphone. Les chalutiers, de leur côté, peuvent ainsi repérer les zones à casiers et filets directement sur leur ordinateur de bord ou sur leur téléphone.
Cette application, sans abonnement, permet ainsi d’améliorer la communication en mer entre les différentes flottilles.
D’autre part, dans un contexte international de réduction des déchets en mer, il a également été prévu de pouvoir géolocaliser les engins perdus et déchets massifs rencontrés (trop encombrants pour être gardés à bord) dans la perspective d’un ramassage par les autorités habilitées. Ce projet s’inscrit ainsi dans la mise en œuvre de l’Economie bleue de l’Union européenne.
Un manuel, en français et en anglais, a été rédigé et une personne a été recrutée spécialement pendant 8 mois pour accompagner les professionnels dans la prise en main de ce nouvel outil.
Pour télécharger l’application:
Date de réalisation: 2021-2022
Partenariat: CRPMEM Hauts-de-France
Financement: Union Européenne (FEAMP), Région Hauts-de-France, CRPMEM Hauts-de-France
EVAMANSOM
Plusieurs navires de pêche professionnels ont alerté le CRPMEM Hauts-de-France sur la présence d’amandes de mer (Glycymeris glycymeris), au large du département de la Somme, dans le prolongement du gisement classé en Normandie, au large du Tréport.
Le CRPMEM Hauts-de-France a donc porté, dans le cadre d’un appel à projet de France Filière Pêche et en partenariat avec le GEMEL, le projet EVAMANSOM, visant à réaliser une prospection, puis une évaluation de la ressource en amandes de mer sur une zone précise, d’une surface de 336 km², au large de la Somme. Un maillage d’un mille nautique (MN) de côté est apposé sur la zone pour définir le plan d’échantillonnage.
Ainsi, en juillet 2022, à bord d’un navire de pêche professionnel, les scientifiques du CRPMEM et du GEMEL ont effectué 6 marées pour réaliser les 90 traits de drague nécessaires pour estimer la biomasse présente. |
Pour télécharger le rapport:
Date de réalisation: 2022
Partenariat: CRPMEM Hauts-de-France, GEMEL
Financement: FFP, CRPMEM Hauts-de-France, GEMEL
Valorisation coques
Le projet « Valorisation de la coque des Hauts-de-France et amélioration de sa traçabilité » s’est déroulé de décembre 2017 à décembre 2021.
La coque étant un produit phare de la région Hauts-de-France, le CRPMEM a souhaité créer différentes marques afin de valoriser ce produit, lui donner une identité territoriale et pour protéger son origine. Ainsi, les marques suivantes et leurs logos ont pu être créés : Coques des Hauts-de-France, Coques de la baie de Somme, Coques de la baie d’Authie et Coques de la baie de Canche.
Enregistrées auprès de l’INPI, elles sont désormais utilisées sur les étiquettes de traçabilité accompagnant les coques de la pêche à la vente, ainsi que par les pêcheurs à pied professionnels ayant une activité de vente en frais (après purification). Chaque marque ne peut être apposée que sur des coques provenant d’un territoire précis, certifiant donc leur provenance.
Le projet a également permis la création et la distribution de nouvelles étiquettes aux pêcheurs à pied professionnels afin d’améliorer la gestion de la ressource et la traçabilité du produit. Une calibreuse a également été achetée et sera mise à disposition des pêcheurs à pied professionnels qui souhaitent ramasser et vendre des coques de taille supérieure à la taille minimale et ainsi pouvoir mieux valoriser leur produit.
Ce projet est financé par le FEAMP et la Région Hauts-de-France via le GALPA 3 estuaires.
MOCOPREGE
Le projet « MOCOPREGE – Mortalité des coques : causes, prévention et gestion » s’est déroulé d’avril 2019 à décembre 2022.
Il avait pour objectifs de :
• Dresser un état des lieux des connaissances sur la biologie et le cycle de vie de la coque, son implantation dans les Hauts-de-France, les risques et périls des coquillages et les causes de mortalités de la coque ;
• Etudier les causes de mortalité de la coque des Hauts-de-France selon certains facteurs (les agents pathogènes, les paramètres environnementaux et les dynamiques de population) et suivre et référencer les mortalités durant le projet ;
• Réfléchir à un système de prévention et de gestion pour faire face à ces mortalités.
Il a été réalisé avec une approche pluridisciplinaire, en impliquant plusieurs organismes en plus du CRPMEM : le GEMEL (biologie-écologie), Fabien Riera – Far View Conseil (anthropologie) ainsi que l’IFREMER de la Tremblade (microbiologie) et de Boulogne-sur-Mer (étude des paramètres environnementaux).
Ce projet est financé par le FEAMP et la Région Hauts-de-France via le GALPA 3 estuaires, le parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale et le Conseil Départemental de la Somme.
Dans le cadre de ce projet, plusieurs rapports ont été réalisés, par différents organismes. Dans un souci de clarté, un rapport synthétique a été réalisé par le CRPMEM Hauts-de-France.
Le rapport complet étant trop volumineux pour être mis sur le site internet, il est disponible sur demande à morgane.ricard@copeche.org
Pêche à pied 2030
Depuis plusieurs années, la pêche à pied professionnelle est en forte structuration dans la région. Le CRPMEM et les professionnels ont donc souhaité disposer d’une vision stratégique à dix ans.
Pour cela, le projet « Pêche à pied 2030 » a vu le jour. L’objectif de ce projet est de développer un plan d’action à l’horizon 2030 dans une démarche de consultation des acteurs locaux et régionaux impliqués dans le secteur ainsi que via l’analyse prospective de deux sujets : la valorisation des produits issus de la pêche à pied professionnelle grâce à un ou plusieurs « labels » et une réflexion sur l’évolution de l’activité de pêche à pied dans un contexte de changement global.
Cet outil permettra à la profession de mettre en œuvre et de décliner les prochaines années différentes actions en faveur de la pérennisation et du développement de la filière.
Afin de mener à bien ce projet, une chargée de projet « Pêche à pied 2030 » a été recrutée pour un an et une stagiaire pour 6 mois durant la période 2021-2022.
Ce projet est financé par le FEAMP et la Région Hauts-de-France via le GALPA 3 estuaires.
Télédéclaration
Au niveau national, une plateforme de télédéclaration a été mise en place en 2018 par le Comité National des Pêches Maritimes et des Elevages Marins (CNPMEM), à destination de tous les pêcheurs à pied professionnels. Il était prévu qu’une nouvelle plateforme remplace l’existante en 2021.
L’utilisation de cette plateforme est basée sur le volontariat. Elle permet aux pêcheurs de déclarer leurs captures au jour le jour, par SMS, ou via leur compte internet. Leur compte internet leur permet également de suivre leurs déclarations et d’imprimer leurs déclarations mensuelles afin de répondre à leurs obligations réglementaires auprès de la DDTM. Le CRPMEM HdF, de son côté, a accès aux données de tous les pêcheurs ayant une licence de pêche à pied dans les Hauts-de-France. Pouvoir visionner les quantités pêchées en temps réel permet une meilleure gestion de la ressource et une meilleure surveillance.
Afin de permettre à tous les pêcheurs volontaires d’utiliser ce système et étant donné que beaucoup de pêcheurs à pied professionnels ne sont pas familiers avec le matériel informatique et internet, le CRPMEM HdF a acheté deux ordinateurs portables ainsi qu’un vidéoprojecteur. Ainsi, deux sessions d’accompagnement à la déclaration ont été organisées par mois tant qu’une plateforme de télédéclaration était à disposition : une à Boulogne-sur-Mer dans les locaux du CRPMEM HdF et une au Crotoy (baie de Somme, où la majorité des pêcheurs à pied résident).
Celles-ci ont permis aux pêcheurs à pied professionnels d’acquérir un socle de connaissances permettant de limiter les erreurs de déclarations, que ce soit pour les espèces, les engins ou les zones de pêche et de se familiariser avec l’utilisation d’une plateforme de télédéclaration pour qu’ils deviennent autonomes. La télédéclaration est basée sur le volontariat mais sera un jour obligatoire.
Les autres objectifs de ce projet étaient d’améliorer la qualité des données et leur accessibilité ainsi qu’améliorer le suivi des quantités pêchées par espèce par gisement.
Un livret d’accompagnement a également été réalisé et leur rappellera les étapes pour télédéclarer ainsi que les codes engins, espèces et lieux qu’ils pourront être amenés à utiliser.
Ce projet est financé par le FEAMP et la Région Hauts-de-France via le GALPA 3 estuaires.